vendredi 2 novembre 2012

Le changement c'est pas pour tout de suite...

Aurore Martin, le 28 juillet 2011 à Hasparren dans le sud de la FranceLa militante basque Aurore Martin arrêtée et extradée


La droite en avait rêvé, la gôche l'a fait ! 
La militante basque française Aurore Martin, membre de Batasuna et recherchée par Madrid, a été interpellée jeudi dans les Pyrénées-Atlantiques et "remise" aux autorités espagnoles, un an après une première tentative d'interpellation avortée et alors que Paris affiche sa "fermeté" et sa solidarité avec l'Espagne concernant l'ETA.
Selon une source policière, il s'agirait de la première fois qu'un ressortissant français est remis à l'Espagne pour des faits liés aux affaires basques.
Aurore Martin était visée depuis le 13 octobre 2010 par un mandat d'arrêt européen (MAE) émis par un magistrat madrilène pour "faits de participation à une organisation terroriste, et terrorisme", en l'occurrence avoir participé en Espagne à des réunions publiques comme membre de Batasuna.
Autorisé en France, Batasuna est interdit en Espagne où il est considéré comme une organisation terroriste depuis 2003 et interdit pour ses liens présumés avec le groupe séparatiste basque ETA. En Espagne, Aurore Martin est passible d'une peine de 12 ans de prison pour les faits qui lui sont reprochés.
Selon le parquet général de Pau, les gendarmes ont notifié à Aurore Martin le MAE, désormais exécutoire puisque la jeune femme avait épuisé toutes les voies légales de contestation de ce mandat validé par la cour d'appel de Pau le 23 novembre 2010.
En mai dernier, elle avait essuyé un ultime échec, la Cour européenne des droits de l'homme de Strasbourg, qui constituait son ultime espoir, ayant rejeté son recours.
Aurore Martin avait déjà fait l'objet d'une première tentative d'arrestation à Bayonne le 21 juin 2011, avortée suite à l'intervention de dizaines de militants accourus en solidarité, au point que les forces de l'ordre avaient renoncé.
Entrée en clandestinité le 21 décembre 2010, elle était par la suite réapparue publiquement à la faveur de quelques manifestations au Pays basque.
A l'époque, le mandat délivré à son encontre avait suscité une levée de boucliers au Pays basque. Plusieurs voix s'étaient ainsi élevées (partis politiques y compris la section locale du PS, associations, syndicats, organisations de défense des droits de l'Homme) pour dénoncer une procédure d'"extradition" d'une Française basée sur des faits qui sont parfaitement légaux en France, où Batasuna a pignon sur rue et où ses militants s'expriment librement.
L'interpellation d'Aurore Martin intervient dans un contexte particulier, quelques jours après que le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a indiqué, lundi, au quotidien espagnol El Pais que la France poursuivra "avec fermeté" son combat contre l'ETA tant qu'elle n'aura pas déposé les armes.
Dimanche dernier, deux militants présumés de l'ETA ont par ailleurs été arrêtés dimanche à Mâcon, dont Izaskun Lesaka Argüelles, figure majeure du groupe séparatiste basque.
ETA a annoncé le 20 octobre 2011 qu'il renonçait définitivement à la violence mais refuse de déposer les armes et de se dissoudre, comme l'exigent la France et l'Espagne.
La militante basque française Aurore Martin, membre de Batasuna, a été interpellée jeudi 1 novembre à Mauléon (Pyrénées-Atlantiques) en exécution d’un mandat d’arrêt européen (MAE) de l’Espagne, plus d’un an après une première tentative avortée à Bayonne, ont annoncé la gendarmerie et le parquet.
La militante, membre de ce mouvement radical basque interdit en Espagne mais autorisé en France, qui a épuisé tous les recours légaux contre le mandat de Madrid, a été interpellée sans difficulté vers 16H00 par des gendarmes à l’occasion d’un contrôle routier fortuit. Elle avait fait l’objet d’une première tentative d’arrestation à Bayonne le 21 juin 2011, avortée à la suite de l’intervention de dizaines de militants accourus en solidarité, au point que les forces de l’ordre avaient renoncé.
Aurore Martin est visée depuis le 13 octobre 2010 d’un MAE émis par un magistrat de Madrid pour «faits de participation à une organisation terroriste, et terrorisme», en l’occurrence avoir participé en Espagne à des réunions publiques comme membre de Batasuna, considéré en Espagne comme la branche politique de l’organisation séparatiste basque ETA. Entrée en clandestinité le 21 décembre 2010, Aurore Martin était par la suite réapparue publiquement à la faveur de quelques manifestations au Pays basque.
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) de Strasbourg a rejeté en mai le recours de cette indépendantiste contre le mandat d’arrêt, sans motiver sa décision.
Son extradition intervient alors que le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a indiqué lundi que la France poursuivra «avec fermeté» son combat contre l’ETA tant qu’elle n’aura pas déposé les armes. Deux militants présumés de l’ETA ont par ailleurs été arrêtés dimanche à Mâcon, dont Izaskun Lesaka Argüelles, figure majeure du groupe armé séparatiste basque.
(Sources AFP)


Aurore Martin askatu !! 

Utz Euskal Herria Bakean !

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